Dans la forêt d'Othe
Dans la forêt d'Othe,
Je me promène,
Le long de l'étang
Seul, perdu dans mes pensées
Ou je visite mes rêves d'enfants.
Mais soudain, le vent se lève,
Il soulève mon chapeau,
Lui qui protégeait mes rêves.
Marcher, toujours marcher
sans se retourner
Suivre le chemin qu'on s'est fixé,
Sans se retourner.
Je cours, je cours
pour le rattraper,
il est là, tombé
tout près de l'eau
Soudain, un oiseau étrange
Venu des pays des anges
d'un coup d'aile me l'a donné
d'un coup d'aile s'est envolé.
Christian rabussier
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2014
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