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L'oiseau bleu

Ce blog permet l'approche simple de la littérature par la poésie libérée, compréhension de l'autre ainsi que soi-même, et cela par recherches personnelles.

amour : rencontre 1 : rendez vous

Publié le 9 Septembre 2011 par christian rabussier in nouvelles

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Rendez-vous



Le taxi me dépose, mon coeur battant, je pousse la porte qui mène à l'escalier.
Je sais que tu m'attends, tu te prépares, tu te maquilles.
Pas à pas, je vais vers toi, mon sang qui s'écoule, s'accélère, mon coeur part en galère.

Tu es là, prés de moi, je viens à toi.
Je ressens mon désir monter sur tes lèvres, l'envie de t'embrasser, comme un fou, de soulever tes cheveux, de respirer ta peau, Et retirer doucement ton corsage, j'arrive au premier étage.

Tandis que tu mets ta plus belle robe, j'ai envie de déposer des baisers brûlants sur ta peau ensorcelée par ton parfum, de dégrafer tes dentelles, j'arrive au deuxième étage.

Encore quelques marches, et je suis à toi, tu te coiffes, tu mets ton collier en pierre précieuse, celui que je t'ai offert. Tu te regardes devant la glace, tu mets ton manteau. Je suis là, derrière ta porte, je frappe, je t'attends.

Personne, je frappe encore, mais tu es déjà partie. Une lettre sous la porte, me dis que tu ne reviendras pas.
.
La tête baissée, je descends l'escalier, me sentant abandonné.
Je te rhabille, je remets tes dentelles et ton corsage, je place tes cheveux sur ton épaule. J'efface nos baisers brûlants, et je ferme la porte. Je  suis au deuxième étage.

Les yeux mouillés, je continue à descendre les marches.
Soudain je te vois. Tu as changé d'avis, t'es revenue.

On s'enlace vivement, effaçant les doutes, et essuyés par nos caresses.
Je m'agrippe à tes seins et arrache ton corsage, Je te plaque contre le mur et j'entends dans tes murmures, "Je t'aime"
Nous étions en ce moment là seul au monde. Ma main caresse tes cuisses, et je sens que tu frissonnes, ton corps tremble comme une feuille.Tu m'embrasses encore m'allongeant sur les marches de l'escalier.Tu défais ma ceinture, tu t'agrippes à mon caleçon,
et soudain je me lève, je te prends par la main,
Je me dirige vers l'ascenseur. Eh oui ! j'aurais dû y pensé plus tôt.
Je l'appelle, mais l'impatiente Juillette, m'embrasse et m'étale contre le mur.L'ascenseur s'ouvre, sauvagement, on entre dans cette cage, où l'on va atteindre le septième ciel. Je bloque l'ascenseur entre le premier et le deuxième étage.
Combien de temps sommes nous passés à s'aimer, je l'ignore. Après nos ébats, j'actionne l'ascenseur et nous voilà au troisième étage. J'arrive à ta porte, je me retourne, tu n'es plus là.
J'avais tout simplement fantasmé sur notre rendez-vous. Je frappe, tu es là, tu m'ouvres la porte, tu me souris, tu me laisses entrer.
Notre rendez vous est bien là. Et ce moment magique restera à jamais gravé dans ma mémoire. 
 

écrit ce jour par Christian Rabussier
Tous droits réservés
2009


Commenter cet article
M
<br /> <br /> Merci pour l'info :)<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> Souhaitons quand même que la réalité est dépassé le rêve<br /> Bonne soirée Sophie, Christian<br /> amicalement<br /> Tony Yves<br /> <br /> <br />
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E
<br /> ho là là avec tout cellà il fait pas froid bonne soirée bisous evy<br /> <br /> <br />
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E
<br /> superbe texte a bientôt pour la suite..bonne journée bisous evy<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Tant d'amour ignoré ! Rassure toi , ce n'était pas le bon , tu sais .... Celui qui t'es réservé ...et que tu rencontreras prochainement . A +<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> Merci, mais ce texte n'est pas fini, l'amour réserve parfois de grandes surprises. A bientôt christian <br /> <br /> <br /> <br />