Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmis la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.
Des filaments pareils à ds larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
A travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.
Mon rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
c'est l'olive pâmée, et la flûte câline ;
c'est le tube où descend la celeste praline :
chanaan féminin dans les moiteurs enclos !
de l'album Zutique