Le Printemps est évident, car
Du coeur des Propriétés vertes,
Le vol de Thiers et de Picard
Tient ses splendeurs grandes ouvertes !
Ö Mai ! Quel délirant cul-nus !
Sèvres, Meudon, Bagneux, Asnières,
Ecoutez donc les bienvenus
Semer les choses printanières !
Ils ont schako, sabre et tam-tam
Non, la vieille boîte à bougies
Et des yoles qui n'ont jam, jam...
Fendent le lac aux eaux rougies !
Plus que jamais nous bambochons
Quand arrivent sur nos tanières
Crouler les jaunes cabochons
Dans les aubes particulières !
Thiers et Picard sont Eros,
Des enleveurs d'héliotropes,
Au pétrole, ils font des Corots
Voici Hannetonner leurs tropes...
Ils sont familiers du Grand Truc !...
Et couché dans les glaïeuls, Favre
Fait son cillement aqueduc
Et reniflements à poivre !